Guatemala – Étape 7: Les joyaux du Petén

Jeudi matin, Flores. La cité insulaire est aussi paisible ce matin que la veille au soir. Nous prenons le petit déjeuner sur la terrasse du Maracuya, un joli restaurant sur le bord du lac. Le soleil, voilé, est tout de même de la partie, et le temps est idéal pour une longue balade en kayak.

Philippe Lavil

Nous pagayons d’abord vers une institution du Petén Itza : la Rope Swing de Jorge. L’endroit, festif en temps normal, est désert. Il se résume à un petit ponton de bois perché à quelques mètres de hauteur, faisant office de plongeoir, une corde suspendue à un grand arbre, et quelques fauteuils défraîchis. L’ensemble possède un charme désuet, et après quelques acrobaties, nous nous reposons en constatant l’absence d’activité de la lagune. Tout ici invite à la langueur, jusqu’à la température de l’eau qui frôle les 30 degrés.

Moi Tarzan, toi Jane
Legumausaure

Nous remontons néanmoins sur notre embarcation, décidés à pousser plus loin notre exploration du Petén Itza. Nous voguons ainsi jusqu’à l’autre bras du lac, faisant escale à un petit hôtel posé sur la rive, lui aussi désert. Gagnés nous aussi par la lenteur ambiante, nous sirotons nos sodas en regardant s’agiter les kiskadees sur les toits en chaume des bungalows. Puis, afin de sortir de notre torpeur, nous rentrons à bon port sur un rythme soutenu, restituons le kayak, et regagnons l’auberge. Là, je tente tant bien que mal de travailler sur le blog, mais les éléments sont contre moi. D’abord, le wifi, performant jusque là, cesse de fonctionner. Puis lorsque celui-ci redémarre, Côme, jeune français sympathique et bavard entame la conversation. Celle-ci s’étale jusqu’à l’heure du dîner. Nous choisissons l’asado de Don Freddy pour son cadre couleur locale et la qualité présumée de ses grillades. La nourriture, d’une simplicité biblique, n’a rien d’extraordinaire, mais le folklore est au rendez-vous. Des serveurs d’âge mûr, chemises blanches tachées et pantalons trop larges, courent dans un désordre organisé entre les cuisines, l’asado (sorte de barbecue géant), et les tables. Le patron, assis à l’une d’elle tel Don Corleone derrière son bureau, surveille les clients et s’occupe de la caisse. Les familles de locaux, installées autour d’un mobilier sommaire, engloutissent des kilos de bidoche et de frittes trop grasses, faisant passer le tout en buvant des litres de Tiki, infâme soda à l’ananas battant des records de glycémie. L’atmosphère est conviviale, notre serveur jovial, et nous passons un excellent moment dans cet endroit chargé d’authenticité. Le tour de l’île digestif est marqué par une affluence bien supérieure à la veille, essentiellement des touristes guatémaltèques. L’auberge elle aussi est nettement plus animée, et nous prenons un verre au milieu d’une petite foule de voyageurs étrangers. Le gin, pas si tonique que ça, se noie dans des fruits rouges gonflés au sucre, mais l’ambiance est bonne. Nous ne nous attardons néanmoins pas, le réveil demain étant prévu tôt, afin de profiter de l’environnement plus sauvage d’El Remate, à l’autre extrémité du lac.

Terrain miné…

Vendredi matin, Hostel Los Amigos. Nous quittons tôt une auberge encore endormie, et traversons à pied la route qui relie l’île de Flores à la rive du lac. Au fond du marché, nous montons dans un collectivo pour El Remate, qui nous y dépose quelques 45 minutes plus tard. Nous trouvons la Alice Guest House à l’écart du village, sur un grand terrain en pente faisant face aux collines du parc naturel du Cerro Cahui. L’endroit n’est qu’à quelques encablures du lac, mais a des allures de paradis perdu. L’accueil de Nathalie et Dimitri, notre couple d’hôtes franco-belge, est fort chaleureux. Notre bungalow est spacieux, sobre et confortable. La terrasse est agréable et les quelques habitants de la « maison », dont certains s’enracinent depuis plus d’un an, sont sympathiques. Nous nous sentons bien ici, dès les premiers instants !

Who the f—k is Alice ?

Après un bon petit déjeuner, nous marchons jusqu’à l’entrée du parc national, et nous engageons sur le sentier qui grimpe à travers la forêt. Nous entendons le cri familier des singes hurleurs résonner sous la canopée, signe que nous sommes dans la forêt tropicale que le Guatemala partage avec l’est du Chiapas et le sud du Campeche. Les oiseaux sont plutôt timides, en cette chaude après-midi, mais les bois sont magnifiques, peuplés de grands arbres saucissonnés de lianes.

Alors que revoilà la grenouille comando
Microcosmos

Et la vue des deux miradors sur le lac n’est pas mal non plus. Sur le retour, nous apercevons quelques beaux spécimens, trogons et autres woodcreepers, et mêmes quelques hérons et jacanas sur la rive du lac.

Toucan où es-tu ?

La pluie se met à tomber, et nous nous abritons sous le toit de chaume situé au bout d’un ponton brinquebalant. Nous admirons le bleu marine du ciel et les éclairs qui frappent la rive opposée. Lorsque la pluie se calme, nous nous baignons dans ces eaux trop chaudes, prenant soin de ne pas réveiller les crocodiles qui dorment dans la vase.

Marais
Cezanne

Retour à la guest house, où mes velléités éditorialistes sont à nouveau perturbées par la conversation avec nos hôtes, ou les sollicitations de Bas, superbe chienne à trois pattes sauvée et recueillie par le couple. Dimitri nous prépare ensuite un poulet à la moutarde, avant que Nathalie ne nous organise une escapade à Tikal pour le lendemain. La musique de la jungle remplace peu à peu les voix humaines, et nous nous endormons paisiblement dans ce joli havre de paix.

Samedi matin, Alice Guesthouse. Il est 5h30 et nous attendons au bord du lac la navette qui doit nous mener à Tikal. Le lever de soleil sur le Petén Itza vaut le détour, et nous avons tout le loisir de l’admirer puisque le van n’arrive qu’à…6h15.

Sea house 3.0

Nous sommes agacés, pas tant pour l’attente, mais parce que ce retard réduit d’autant notre temps sur le site archéologique, puisque le retour est fixé à 12h30. Et la zone est immense ! Nous entamons notre exploration à 7h, par une longue marche dans la forêt, saluée par les nombreux singes araignées qui se balancent dans les grands arbres. Nous avons choisi de contourner le centre de la cité, et de commencer par les temples périphériques.

Where is my mind ?
Chernobyl

Nous sommes ainsi seuls au monde, lorsque nous grimpons au sommet de la haute pyramide où nous attend une vue époustouflante sur la jungle environnante. Ça et là, des temples aux toits de pierre abrupts émergent de la canopée. La distance entre ces merveilles du passé laisse entrevoir la dimension extraordinaire de la cité, et son importance politique majeure à l’aube du second millénaire. Dans les arbres en contrebas, toucans et oropendolas se régalent de fruits mûrs.

Géants de pierre
Cheminée

Dans les artères vides du site, bordées de collines qui sont autant de temples encore ensevelis sous la végétation, nous repeuplons la ville antique de paysans, marchands et guerriers se bousculant vers la plaza centrale pour assister aux rituels religieux.

Nous croisons les premiers visiteurs à l’approche du temple IV, point culminant du site, après plus de deux heures de ballade. Là-haut, outre les swallow-tailed kites et roadside hawks qui se disputent le ciel, nous apercevons les sommets des deux pyramides qui délimitent la place centrale, cœur de la cité.

Jeu de la taupe
Spider monkey

En prenant soin d’observer les chesnut-coloured woodpeckers et les black-throated shrike-tanagers qui colorent la forêt, nous marchons vers le centre névralgique de Tikal. Incroyablement restaurée, la place est spectaculaire ! Le temple I, icône du site, est magistral, avec son vertigineux escalier, ses balcons en accordéons, et son sommet trusté par les vautours. Le complexe du Jaguar, qui laisse deviner les constructions successives des maîtres des lieux, n’est pas en reste avec son dédale de temples aux hauteurs variables. Nous aimerions rester des heures, à crapahuter dans les allées étroites des monuments de pierre, à la rechercher d’inscriptions cachées ou de passages secrets.

Chicken Tikal
Ils sont d’époque les toits de chaume ?
Tutti frutti
Joe l’indien
L’heure de la pose

Mais l’heure du rendez-vous approche, et nous devons nous précipiter vers la sortie, pour ne pas voir notre bus partir sans nous. À l’endroit indiqué par notre chauffeur, personne. Il est pourtant déjà 12h20. À 12h40, un homme placide vient nous chercher, et nous le suivons vers un restaurant miteux à l’écart du site. Là, un autre homme moustachu au t-shirt taché de graisse nous invite à patienter quelques minutes. Nous nous asseyons sur la « terrasse », où en quelques secondes taons et moustiques nous dévorent bras et jambes. 13h10, un groupe de bruyants jeunes américains arrive avec leur guide, s’installent, et commandent à déjeuner. Je cherche l’homme à la mise graisseuse et lui demande ce que nous attendons pour mettre les voiles. « Que le groupe termine de manger » me dit-il avant de disparaître en cuisine. Le guide s’enquiert de ma mauvaise humeur, je lui explique, passablement échaudé, que nous avons dû mettre un terme précipité à notre visite, tout cela pour attendre plus d’une heure dans un trou à rat, sans la moindre explication. Professionnel, l’homme promet d’en référer à sa hiérarchie et s’excuse au nom de l’entreprise qu’il représente. C’est déjà ça…Mais nous attendons tout de même jusqu’à 14h15 avant d’embarquer. Et de subir le volume sonore de l’insupportable jeune fille qui braille sur la banquette juste derrière nous usant d’un vocabulaire limité. Tendus, et fatigués, nous sommes heureux lorsque la grue s’endort, probablement épuisée de son numéro. Me reviennent alors les moments incroyables de notre visite, de la traque aux aracaris au spectacle grandiose des îlots de pierre dépassant des cimes. Et toute trace d’irritation a disparu lorsque nous rejoignions les habitants de l’auberge sur la terrasse, heureux d’échanger nos impressions sur l’un des plus beaux sites archéologiques du monde méso-américain.

The unhealthy bird

Je m’installe alors pour une session blog, mais décidément le sort semble s’acharner, puisque le logiciel me refuse le téléchargement de la moindre photo. Je comprends bien vite que j’ai atteint mon quota d’espace de stockage, et il me faut un long moment avant de trouver une solution. Celle-ci me coûtera quelques deniers, mais le blog peut continuer à vivre. Nous célébrons cette bonne nouvelle avec Arlette par une bière fraîche, et dînons des pattes au pesto préparées par Dimitri. Fatigués par notre longue et trépidante journée, nous glissons jusqu’à notre bungalow pour une belle nuit de sommeil.

Dimanche matin, El Remate. Aujourd’hui, c’est le site maya de Yaxha, à une cinquantaine de kilomètres vers l’Est, que nous découvrirons. Mais, curieusement, le départ n’est prévu qu’à 13h. La logique, toute guatémaltèque, veut qu’ainsi les touristes puissent admirer le coucher de soleil sur le lac qui borde la cité. Ce qui a sans doute un sens en saison sèche, mais certainement pas lors de la saison des pluies, où le ciel se couvre invariablement dans l’après-midi…Nous sommes néanmoins heureux de bénéficier d’une matinée libre, sous un soleil généreux pour la période. Je la passe à poster un article, m’interrompant sans cesse pour observer les oiseaux ou discuter avec Jeffrey, consultant en hôtellerie devenue blogueur professionnel. L’américain, d’une trentaine d’années, a appris à coder tout seul, et scripte ainsi l’intégralité de son blog de voyage. Chapeau !

Camisole de force(s)

Le bus de 13h passe nous prendre à 13h, surprenant par les temps qui courent. Comme attendu, le ciel s’est chargé de nuages et c’est sous la pluie que nous arrivons, une heure et demi plus tard, sur le site de Yaxha. Nous sommes surpris par le chant des innombrables cigales qui tapissent le tronc des arbres. D’ordinaire plutôt discrètes (volume sonore mis à part), elles exhibent ici ostensiblement leur couleur turquoise.

Tu m’as dit de le faire moins fort, je le fais moins fort…

La pluie a eu raison de la faune simiesque et aviaire, et nous ne distinguons pas grand chose dans les hauts arbres bordant les allées boueuses et glissantes de la zone archéologique. Même au bord du lac, seul un cormoran isolé fait sécher ses ailes sur un tronc mort. Mais, alors que la pluie cesse, en arrivant sur ce qui a du être une place monumentale, nous entendons résonner le fameux « tac tac tac » du pale-billed woodpecker. Et ce sont en fait trois de ces majestueux piverts tropicaux à la crête écarlate qui s’attaquent aux troncs solides de l’endroit.

Princes et Princesses
Dans les arbres

Nous poursuivons notre découverte de la cité maya, jusqu’à un premier point de vue situé au sommet d’une pyramide encore recouverte de verdure. Nous distinguons au loin le point culminant du site, perdu au milieu d’une dense forêt. En face, sur la cime d’un arbre touffu, un groupe de singes hurleurs déjeune en paix. Nous les observons à la jumelle, quand une famille très nombreuse rejoint la plateforme. La plus jeune se presse au rebord pour regarder les primates, et je lui tends les jumelles pour qu’elle puisse les voir de plus près. D’un enthousiasme débordant, elle est fascinée par leur pouvoir grossissant. À tel point que tout à tour, la quelque quinzaine de membres de la troupe admire les bêtes à travers les binoculaires. Et nous quittons le mirador sous un tonnerre d’applaudissements, ponctués de rires. Nous saluons, hilares, cette sympathique famille et reprenons notre marche dans les travées sauvages et désertes de Yaxha.

Le petit chaperon rouge

Arrivés sur une charmante esplanade cerclée de trois temples, nous tombons sur une drôle d’équipe. Couverts de ponchos en plastique, une demi-douzaines de voyageurs étrangers, accompagnés d’un guide local, suivent un homme barbu entre deux âges à l’air inspiré. Deux d’entre eux trimballent un matériel vidéo considérable. Nous les laissons grimper au sommet de la plus grande pyramide, et observons la scène en contrebas. Les techniciens de la bande installent leur matériel, et le « leader » se positionne, en tailleur, face à la caméra. S’en suit une chorégraphie invraisemblable, faites de spasmes secs, violents, et saccadés. Le tout dans un silence de mort. Cette danse macabre semble durer une éternité, jusqu’à ce que finalement le gourou sorte de sa trance cinématographique et que l’équipe rempile, toujours enveloppée dans cet étrange silence. Nous les croisons alors que nous rejoignions nous aussi le sommet, et leurs sourires aimables laissent à croire qu’ils sont satisfaits de la performance de leur maître. Le gardien posté là-haut, observateur privilégié de la cérémonie, regarde s’éloigner le clan chamanique, et nous glisse dans un sourire « on a clairement pas les mêmes croyances…mais si ça les rend heureux… ». Bavard, notre bienveillant philosophe nous explique tout sur sa jungle, et les divers chemins enfouis qui mènent aux cités voisines de Tikal, El Tigre, ou encore El Mirador. L’homme est d’une sincérité touchante, et profondément attaché à ses terres. Chouette moment !

Arum Vishnu !

Nous le laissons à son perchoir et nous rendons au temple 216, qui domine le site, sous les cris stridents des perroquets à couronne blanche. En saison sèche, le temple est le théâtre de magnifiques couchers de soleil sur le lac Yaxha. Ce soir, l’astre est caché très loin derrière les épais nuages, mais la vue est néanmoins superbe ! Nous restons un moment là, à profiter du paysage, jusqu’à ce que Neftali nous invite à le suivre pour regagner la sortie : le site est sur le point de fermer. Le gardien est éminemment sympathique, et curieux, et l’on devine chez lui la même fierté et volonté de partage que chez son collègue philosophe. Nous bavardons sous la pluie jusqu’à la sortie, alors qu’il nous escorte jusqu’à notre bus, avant de rejoindre ses camarades dans la cabane de fortune qui leur sert de foyer, 20 jours sur 30. Heureux de ces nouvelles découvertes, et rencontres, nous regagnons El Remate.

Splendide coucher du soleil
Je suis ton père

Le van nous dépose au cœur du village, et nous marchons vers l’Alice Guesthouse. Nous faisons halte en chemin dans une pizzeria, qui ressemble d’avantage à une remise de brocanteur qu’à un restaurant italien. Quel bazar ! Les pizzas sont sans surprises épouvantables, mais, amusés par le côté Jean-Pierre Jeunet de l’endroit, nous passons un bon moment. Nous sommes de retour à l’auberge juste à temps pour saluer Nathalie, Dimitri, et la bande, qui nous attendaient avant d’aller se coucher. Dans ce coin du monde, on vit avec le soleil, il est ainsi déjà tard lorsque nous nous couchons à notre tour, à 21h passées…

Mais un épisode trépidant va prolonger encore notre soirée. Alors que nous nous brossons les dents, nous remarquons une forme sombre aux reflets violets sur les murs de bois. Un scorpion ! Sans s’affoler, nous convenons que la bestiole ne quittera pas la salle de bain, et qu’il faudra seulement s’en méfier en cas de visite nocturne de la pièce. Mais lorsque je m’y rends quelques minutes plus tard, le dangereux petit animal a disparu ! Je scrute à la lampe de poche le moindre recoin de la pièce, mais sans succès. La salle bête peut être n’importe où…Fébriles, nous retournons draps, sacs, chaussures, meubles, vestes, cadres et tapisseries, sans trouver celui qui trouble notre sérénité. Soudain, Arlette hurle (j’exagère, pour le bien du récit). Elle a aperçu le monstre. Il git entre deux lattes de bois du mur séparant la chambre et la salle de bain.

Meurs, pourriture de communiste !

Après une difficile concertation, nous arrivons à la triste conclusion que pour sauver notre nuit, il nous faut supprimer la bête. Le plan est simple : faire sortir le rampant de sa cachette, grâce à d’une bonne dose d’anti-moustique, et l’écraser à l’aide de tongs. Arlette se poste dans la salle d’eau, au cas où le nuisible traverserait à nouveau le mur, tandis que je couvre la chambre. Je m’approche et pulvérise une quantité astronomique de spray sur le scorpion. D’abord impressionnant de résilience, le monstre s’élance ensuite à toute vitesse, se réfugiant sous la porte. D’un geste sec, j’ouvre la porte. À découvert, la bête hésite une seconde avant de filer vers la sortie. Mais j’ai profité de sa faiblesse passagère pour ajuster ma mire, et bien vite la semelle de plastique s’abat sur lui. Une fois, puis deux, puis une troisième. J’ai vu trop de film d’horreur pour savoir qu’il vaut mieux éviter un ultime sursaut du méchant. Notre nuit est sauvée. En ramassant les restes du pauvre bougre, un léger sentiment de culpabilité laisse vite la place à une hilarité complète, et nous rions de bon cœur du ridicule de la scène d’épouvante que nous venons de jouer.

Je vous embrasse !

Julien

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